Fabrication d’un banc à planer

Le banc à planer, appelé aussi, banc d’âne, mule, demoiselle, ou autres noms folkloriques selon les régions de France, est un outil incontournable du travail manuel du bois. Il sert aussi bien aux vanniers qu’aux charrons, tonneliers, tavaillonneurs et autres artisans en voie d’extinction. Dans notre future vie rurale, il nous servira à tailler nos manches d’outils, fabriquer des bardeaux de toitures, tailler des piquets… et ce, avec une facilité déconcertante. Le banc à planer, comme son nom l’indique, est indissociable de la plane, une lame droite ou courbe à deux poignées qui vient arracher les fibres du bois, avec une précision pouvant être extrêmement fine.

Le principe du banc à planer est simple : assis à califourchon, la personne peut appuyer avec le pied sur un levier qui va venir serrer la pièce de bois actuellement planée. Il assure une totale liberté des deux bras, une bonne ampleur de mouvement et une position très confortable.

Nous vous invitons donc à nous suivre dans ce projet imposant, à travers la méthode proposée par Roy Underhill, un menuisier traditionnel américain,  dans son livre « The Woodwright’s Shop – A practical guide to Traditional Woodcraft » écrit en 1981, qui consiste à fabriquer un banc à planer à partir d’un seul tronc d’arbre !

Schéma descriptif

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Illustration tirée de l’encyclopédie Diderot-d’Alembert, datée de 1751, rien que ça !

  • La partie A correspond au banc, auquel on vient fixer des pieds en C.
  • La partie D correspond au levier de pression, dont le prolongement E s’appelle la mâchoire ou la tête, qui permet de venir serrer la pièce à travailler. La partie F est la pédale, qui permet d’exercer plus ou moins de pression.
  • La partie G se nomme la rampe, inclinée ici grâce à une autre planche en H (le modèle que nous avons construit étant plus massif, cette planche est remplacée par un bloc de support massif).

L’arbre

Tout d’abord, il vous faut un arbre. De nombreuses essences sont adéquates pour un banc à planer : chêne, pin, érable, cèdre, noyer… Vous aurez besoin d’une section droite d’environ 180 centimètres pour un diamètre allant de 25 à 30 centimètres. La fabrication du banc nécessitant de fendre le bois, il est primordial de sélectionner un tronçon d’arbre ne présentant pas de torsions, ni de nœuds majeurs. Pour cela, vous pouvez vous aider de l’écorce, elle est souvent un bon indicateur de l’intérieur de l’arbre. Nous avons pour notre part scié ce fameux robinier que nous avions déjà utilisé pour fabriquer notre manche de hache, sûrement pas l’essence la plus facile à travailler pour débuter, mais certainement une des plus résistantes !

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Après avoir tronçonné la section voulue, il faut la fendre en deux. Le fendage est une technique ancestrale qui permet d’utiliser les faiblesses du bois à son avantage. Le bois ainsi fendu est beaucoup plus résistant que s’il était scié, l’intégrité de ses fibres étant préservée. Commencez par enfoncer un coin en acier; à l’aide d’une masse ou, pour préserver l’intégrité du métal, d’un lourd maillet en bois; à une extrémité afin de créer une fissure le long du tronc. Enfoncez ensuite d’autres coins le long de cette fissure; en écorçant le tronc si nécessaire; jusqu’à séparation des deux moitiés.

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Une bûche peut éventuellement vous servir de maillet de fortune !

Si vous ne disposez pas d’assez de coins en métal, vous pouvez utiliser des fers de haches (à condition de les enfoncer uniquement au maillet, sous peine de déformer l’œil), ou fabriquer des coins en bois. Le bois de ces derniers devant être secs, vous pouvez les tailler à partir de bois de chauffage de bonne qualité (du chêne par exemple). Il est ainsi possible de fabriquer des coins très épais et long, alors beaucoup plus efficace que le plus gros des coins en acier !

Il faut ensuite scier et fendre les deux moitiés pour obtenir les différentes pièces de bois brutes.  Sélectionnez la plus belle moitié pour faire la planche principale du banc. Celle-ci doit idéalement faire entre 7 et 8 centimètres d’épaisseur. Comme précédent, commencez par fendre l’excédent du demi-tronc par l’extrémité. Fendre de manière décentrée un tronc est plus délicat : il va falloir positionner des coins tout le long de la fente et guider l’ouverture du bois en les enfonçant de manière alternée (Roy Underhill utilise là l’image Ô combien poétique d’un joueur de xylophone) ! La partie ronde et extérieure du tronc qui va vous rester après avoir fendu la planche va vous servir à fabriquer les pièces plus petites du banc à planer : les pieds, le bloc de support et la pédale, qui seront décrits plus bas.

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Prenez ensuite l’autre moitié du tronc et coupez-en deux tronçons : un premier de 90 centimètres de longueur, un deuxième de 75 centimètres de longueur. Ce premier tronçon de 90 centimètres va servir à la fabrication du levier de pression, gardez-le tel quel pour le moment.

Le deuxième tronçon de 75 centimètres va quant à lui être refendu pour obtenir la rampe. Procédez de la même manière que pour fendre la planche du banc, en enlevant la partie extérieure du tronc, afin de réaliser une planche de 5 centimètres d’épaisseur environ.

Pour résumer :

  • Une section de 180 centimètres de longueur et de 8 centimètres d’épaisseur pour le banc
  • Une demi-tronc de 90 centimètres de longueur pour le levier de pression
  • Une section de 75 centimètres de longueur et de 5 centimètres d’épaisseur pour la rampe

Avec les chutes de fendage de ces sections, vous aurez besoin de garder :

  • Une section de 50 centimètres de longueur, 20 centimètres de largeur et 5 centimètres d’épaisseur pour les pieds
  • Une section de 25 centimètres de longueur, 15 centimètres de largeur et 15 centimètres de hauteur pour le bloc de support de la rampe
  • Une section de 35 centimètres de longueur, 15 centimètres de largeur et 5 centimètres d’épaisseur pour la pédale

Le banc

Commencez par sélectionner le côté de la planche sur laquelle vous allez vous asseoir. Dans la majorité des cas, celle-ci devrait être la partie la plus extérieure du tronc, généralement beaucoup plus lisse et moins parsemée de nœuds. Néanmoins, il conviendra certainement d’aplanir et d’adoucir la surface. Pour cela, de nombreux outils s’offrent à cette tâche, mais le plus adapté est sans doute l’herminette.

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L’herminette s’apparente à une hache, dont la lame est perpendiculaire au manche et possède un biseau simple. Elle demande un certain entraînement pour être efficace, et surtout pour ne pas se blesser. Nous utilisons ici une herminette à manche court, il en existe de plus grands modèles, où l’on travaille debout sur le tronc !

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Patience…

Les pieds

Reprenons donc la chute de la première moitié de tronc. Coupée à une longueur de 50 centimètres, on peut ensuite préparer cette dernière en venant y tracer à l’extrémité quatre carrés de 5 centimètres par 5 centimètres.

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Après avoir fendu un arbre en deux, vous allez vite vous rendre compte avec quelle facilité il est possible de fendre des tasseaux relativement droits et rectangulaires !

Pour effectuer un fendage plus précis, on peut multiplier les coins et les fers de hache, comme ci-dessus.

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Plutôt précis, non ?

Une fois les quatre pieds fendus, vous pouvez éventuellement utiliser une plane pour adoucir leur surface, comme illustré ci-dessous. Idéalement, vous auriez besoin d’un banc à planer, mais c’est le chien qui se mord la queue ! Un simple étau fera l’affaire pour cette fois.

Il faut ensuite percer le premier trou dans notre banc. Pour cela, il est conseillé d’utiliser une mèche d’au moins 30 millimètres, afin de ne pas se retrouver avec des pieds trop fragiles. Les mèches de chignole (voir notre précédent article) de cette taille étant assez rares, vous pouvez également chercher du côté des tarières, qui possèdent généralement des gros diamètres.

Les trous devraient être positionnés à au moins 5 centimètres des côtés, et de 10 à 15 centimètres du bout du banc. Afin d’empêcher celui-ci de basculer et de mieux répartir le poids qu’il va supporter lorsque vous travaillerez dessus, il est important d’incliner ceux-ci vers le côté et le bout de la planche. Une inclinaison de 35° pointant vers le coin du banc assurera une bonne stabilité. Percez d’abord un seul trou, il sera plus facile de percer l’autre une fois le premier pied enfoncé.

Taillez l’extrémité des pieds de manière à ce qu’ils s’emboîtent dans ce trou circulaire de 30 millimètres de diamètre. Une des techniques pour y arriver est de faire un trait de scie à la distance voulue, tout autour du pied, puis de venir planer l’excédent de bois qui s’arrêtera net à la coupure. Prenez votre temps, et n’oubliez pas : il vaut mieux en enlever peu qu’en enlever trop !

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Perçage du second trou en visualisant la disposition du premier pied

Une fois les quatre pieds en place, vous pouvez vous féliciter : vous venez de construire un banc !

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Un banc où il fait bon planer !

Le levier de pression

Prenez le morceau de 90 centimètres que vous aviez laissé tel quel, puis tracez au crayon la forme du levier de pression à découper sur la partie plate du tronc. La « tête » ou la « mâchoire », la partie supérieure du levier de pression, représente les 15 premiers centimètres du morceau, qu’il faut laisser intacts.

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Une fois la tête délimitée au crayon, le reste du levier doit partir du cœur du bois, pour une largeur totale de 5 centimètres. L’épaisseur du levier, quant à elle, sera d’environ 8 centimètres. Pour dégrossir le travail, scier le devant de la mâchoire, sur une profondeur d’environ 5 centimètres. Le long de ce trait de scie, scier des deux côtés jusqu’à arriver aux limites tracées au crayon de part et d’autres du cœur du bois. En partant du côté opposé de la tête, vous pouvez maintenant fendre les trois côtés, en prenant garde d’observer le sens des fibres du bois : si le bois fend plus profondément que votre trait de scie, la pièce risque d’être ruinée ! Encore une fois, la patience est de mise, et cette pièce est probablement la plus technique à réaliser.

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La tête brute, après avoir fendu le reste du tronc

Une fois le levier de pression terminé, il est d’usage de tailler la tête pour l’alléger et lui donner une forme plus agréable. Notre conseil : gardez cette partie pour la fin, utilisez votre banc tel quel dans un premier temps avant de voir comment vous pourriez améliorer sa forme !

La rampe et le bloc de support

Votre rampe devrait déjà être grossièrement fendue à ce stade. Si elle n’est pas droite, vous pouvez l’aplanir en refendant des petites sections, en prenant garde à ne pas trop l’amincir ! Une fois satisfait du résultat, asseyez-vous sur le banc et positionnez la rampe à l’extrémité du banc, à son emplacement final. Bougez la rampe de bas en haut jusqu’à atteindre la position idéale pour travailler à la plane : la rampe devrait pointer juste en dessous vos coudes. Coupez un bloc de support qui tiendra la rampe à cette hauteur, avec un angle sur la partie supérieure correspondant à l’inclinaison de la rampe. Tracez au crayon la position du bloc, cela vous assurera une bonne précision lors de l’assemblage final.

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Notre bloc de support, vue latérale

Mortaiser le banc à planer

Les pièces brutes ayant été taillées, il faut maintenant visualiser la manière dont notre levier de pression va se déplacer au sein du banc et de la rampe, et mortaiser (creuser un trou, en somme) ces dernières.

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Le mécanisme, une fois les mortaises creusées

Pour cela, on couche le banc sur le côté, avec la rampe et le bloc de support placés à leurs emplacement finaux. Placez ensuite le levier de pression sur le côté du banc, dans sa position la plus fermée, comme si la mâchoire serrait une pièce de bois minuscule. Puis, bougez le levier jusqu’à sa position la plus ouverte, en pivotant autour de l’axe où le levier de pression et la rampe se croisent. Une fois satisfait de l’ampleur du mouvement, tracez au crayon les limites hautes et basses de son mouvement sur le côté de la rampe et du banc. Une fois le banc debout, reportez ces marques au milieu de la rampe et du banc, en vous aidant d’une équerre. Vous avez là les longueurs de vos mortaises. La largeur de celles-ci est déterminée par la largueur de votre levier de support. Si celui-ci fait 5 centimètres, faites une mortaise légèrement plus grande, de l’ordre de 5,5 à 6 centimètres.

Si vous avez une mèche d’un tel diamètre, félicitations ! Si ce n’est pas le cas, percez plusieurs trous comme le montrent les images ci-dessus, aux extrémités de votre mortaise. Une fois ces trous effectués, le gros de la mortaise peut être creusé à la hache, en prenant garde de ne pas dépasser les limites tracées au préalable !

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Mortaisage du banc à la hache

Une fois la mortaise dégrossie, les finitions peuvent éventuellement être effectuées avec un ciseau à bois ou, encore mieux, une bédane.

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Finitions de la mortaise au ciseau à bois

Réalisez la même opération sur la rampe, en prenant garde cette fois de ne pas appliquer trop de force avec la hache : la rampe étant plus fine et moins longue que le banc, elle pourrait se fendre.

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Perçage des extrémités de la mortaise de la rampe

Maintenant que les mortaises n’ont (presque) plus de secrets pour vous, vous pouvez vous appliquez à fabriquer la pédale qui va venir se fixer à l’extrémité du levier de pression, et qui vous permettra en appliquant plus ou moins de pression dessus avec votre pied, de serrer ou relâcher la pièce de bois que vous travaillerez sur le banc à planer. Comme indiqué plus haut, une section de 15 x 35 x 5 centimètres fera l’affaire. Si vous avez une planche plus longue, taillez et mortaisez votre pédale avant de la couper aux bonnes dimensions, elle sera ainsi plus facile à travailler. Tracez une mortaise de l’épaisseur du levier de pression, puis percez les extrémités comme précédemment. Ce morceau étant encore plus fin que les autres, la hachette n’est pas de mise; privilégiez un ciseau à bois pour creuser le reste de la mortaise !

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Tracé de la mortaise sur la pédale

L’assemblage final

Assemblez toutes les pièces et vérifiez que le levier de pression bouge librement dans les mortaises et que le tout est bien aligné. Les différentes pièces vont être assemblées ensemble à l’aide de chevilles, un diamètre allant de 10 à 12 millimètres est suffisant ici.

Commençons par fixer le bloc de support au banc à l’aide de deux chevilles. Les deux pièces se faisant face l’une à l’autre, le chevillage va être effectué à l’aveugle. Pour cela, enfoncez légèrement deux clous dans le banc aux emplacements des futures chevilles qui vont le relier au bloc de support. Étêtez ensuite les clous avec une pince coupante, puis venez placer le bloc en position, en pressant légèrement dessus. Retirez-le, puis enlevez les clous à l’aide d’une pince multiprise.

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Cette technique marche également en enfonçant un clou après l’autre, pour peu que votre marquage sur le banc soit précis !

Vous venez de marquer les deux pièces de bois, et pouvez désormais percer deux trous aux emplacements marqués sur le banc et sur le bloc de support.

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Après perçage du premier trou. On observe à droite la marqué laissée par le clou.

Si vous taillez vos chevilles vous-mêmes, utilisez du bois sec pour ne pas qu’elles rétrécissent par la suite ! Nous avons pour notre part utilisé celles qui nous restaient suite à la restauration de notre meule à affûter !

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Le bloc de support en cours d’assemblage

Placez ensuite la rampe sur le bloc de support, puis percez deux trous en partant du sommet de la rampe pour cheviller les deux pièces ensemble.

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Les chevilles qui relient la rampe au bloc de support. Ces dernières pourront ensuite être rabotées au ras de la rampe

Reste ensuite à cheviller l’autre côté de la rampe à l’extrémité du banc. Pour un maintien optimal, les deux chevilles peuvent être placées de manière divergente l’une à l’autre, mais attention : le bois étant encore vert, la rampe va rétrécir et risque de fendre si la tension est trop grande. Pour pallier à ce problème, l’idéal est de ne placer qu’une seule cheville, puis d’attendre quelques mois que la rampe sèche pour percer le deuxième trou et fixer l’autre cheville. Le banc sera quand même utilisable en attendant, en prenant gare de ne pas trop forcer dessus !

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La première cheville qui fixe la rampe au banc. La seconde sera placée dans plusieurs mois.

Vient ensuite l’étape cruciale : placer le pivot entre la rampe et le levier de pression ! Pour cela, couchez de nouveau le banc sur le côté, et insérez le levier de pression dans le banc, en position fermée. Prenez le temps d’imaginer le mouvement du levier autour de l’axe que vous allez fixer, car celui-ci pourra difficilement être corrigé !

Une fois sûr de vous, percez un trou de 20 millimètres à travers la rampe et le levier de pression, de manière à traverser de part en part la rampe.

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Vous l’aurez compris, vous allez avoir besoin d’une grande mèche !

Une fois le trou effectué, taillez une grande cheville, assez lâche pour qu’elle puisse être enlevée si besoin mais pas au point qu’elle puisse s’en aller toute seule. Nous avons utilisé pour notre banc un barreau de chaise, l’occasion était trop belle de donner une seconde vie à celui-ci !

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Enfin, il est temps d’effectuer les derniers réglages. Le levier de pression va probablement toucher par terre, coupez-le à une longueur telle qu’il frôle le sol lorsque la mâchoire est complètement ouverte. Ensuite, venez emboîter la pédale le long du levier de pression à la hauteur la plus ergonomique pour vous. Percez ensuite un trou en travers du levier de pression pour venir y enfoncer une cheville, c’est elle qui empêchera la pédale de redescendre le long de l’axe. Si plusieurs personnes de tailles différentes utilisent le banc, percez plusieurs trous à intervalles réguliers le long du levier afin de régler facilement la hauteur de la pédale !

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Félicitations, vous venez de transformer un arbre en un outil extrêmement polyvalent, agréable à utiliser et d’une efficacité impressionnante. Et tout ça sans visserie, colle, ni autre énergie que celle de votre corps ! De notre maigre expérience artisanale, on peut vous assurer que travailler une belle pièce de bois vert avec un banc à planer est une expérience presque méditative, et tellement gratifiante !

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Delphine taille des piquets pour le potager !

J’espère que cet article vous aura plu, et qu’il vous inspirera à construire votre propre banc à planer si vous en avez la place ! Si vous avez des questions à ce sujet, n’hésitez surtout pas à nous contacter, nous vous aiderons avec plaisir dans votre démarche.

Prenez soin de vous, et bon planage !

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